Vincent Van Gogh, la quête absolue

D'après les lettres de Vincent à son frère Théo

Représentations avec Gérard Rouzier

Au fil des tableaux qui se succèdent, Van Gogh parle. Il se raconte dans les lettres qu’il écrit à son frère Théo. À travers elles, il lance son appel, crie sa faim de Dieu, sa soif d’absolu, l’exclusion, la solitude, le désir de créer, et son amour infini, jusqu’à la brisure, jusqu’à la folie, jusqu’à la fin.

Vincent Van Gogh, la quête absolue

Au fil des tableaux qui se succèdent, Van Gogh parle. Il se raconte dans les lettres qu’il écrit à son frère Théo. À travers elles, il lance son appel, crie sa faim de Dieu, sa soif d’absolu, l’exclusion, la solitude, le désir de créer, et son amour infini, jusqu’à la brisure, jusqu’à la folie, jusqu’à la fin.

Le spectacle

Un parcours chaotique vers le dépouillement et la simplicité du témoignage.

« En mars 2000 Pierre Massaux m'avait offert le bonheur de jouer Vincent Van Gogh dans Le Soleil de Vincent, spectacle au cours duquel il mettait en parallèle l'œuvre de Van Gogh et la pensée de Rudolph Steiner.

Après avoir joué ce spectacle au théâtre du Lucernaire à Paris, je m'étais senti frustré par rapport à un personnage qui, au lointain temps de mes vingt ans, m'avait littéralement aidé à vivre, et parfois a survivre, tant par sa peinture que par ses écrits.

Dans Le soleil de Vincent il avait fallu couper dans les lettres tant de choses essentielles à mes yeux qu'il m'en restait un goût amer. Bien sûr la correspondance de Van Gogh est si volumineuse qu'un nouveau spectacle ne pourrait de toute façon n'en donner qu'une part toujours infime. Mais il me semblait tout de même important de présenter d'autres aspects de sa pensée souvent prophétique, non seulement dans le domaine de l'art, mais aussi de la religion, de la philosophie, et autour de cette question très simple et cruellement actuelle : Comment vivre ?

Je décidais alors de reprendre le montage initial, (avec l'accord de Pierre Massaux) de l'élargir à d'autres lettres, et j'endossais à nouveau le rôle de Vincent, seul en scène cette fois, dans une mise en scène plus intime. Cette nouvelle mouture fut présentée avec succès à Paris au Théo-Theâtre, puis au Festival d'Avignon en 2004.

Le metteur en scène David Teyssere, dont j'appréciais particulièrement les scénographies, fut séduit par le texte et me proposa une nouvelle mise en scène. De mon côté j'étais curieux de voir ce qu'un scénographe inspiré pourrait faire avec ces lettres qui au fil du temps devenaient pour moi un témoignage.

Et c'est ainsi que Vincent Van Gogh fut présenté au Festival d'Avignon 2005 dans une troisième mise en scène. Celle- ci connut comme la précédente un accueil très favorable du public et de la presse. Un spectateur qui avait vu les deux versions exprima la différence en ces termes : L'an dernier, c'était un rituel, cette année c'est un spectacle.

Et puis le temps s'écoula. Et lorsque vers la fin de l'année 2007 plusieurs personnes me demandèrent de jouer à nouveau Vincent Van Gogh, je m'aperçus que mon désir, ce mouvement intérieur qui va où il veut indépendamment des contingences et des événements, était de revenir à une expression le plus intime possible. Revenir au témoignage, à la simplicité.

Et voici donc une mise en scène dépouillée pour porter et incarner ces paroles inspirées et prophétiques. Toute la vie tragique de Van Gogh, toute sa peine et toute son œuvre me semblent l'expression de ses tentatives prométhéennes pour répondre à ces questions éternelles :

Qui suis-je ? Quel est le sens de la vie ? Quel est le sens de ma vie ? Qu'est-ce que l'art ? Qu'est-ce qu'un artiste ? Suis-je un raté ? Que dois-je faire ? Comment vivre ?

Ou pour reprendre les mots de Vincent Van Gogh lui même : "Il y a quelque chose au-dedans de moi, qu'est-ce que c'est donc ?" »

Gérard Rouzier«

Gérard Rouzier

Intervenant

Gérard Rouzier est comédien, metteur en scène, auteur, compositeur et enseignant en art dramatique, avec une affinité particulière pour le théâtre sacré. Il anime depuis plusieurs années des ateliers et stages sur l’art de dire des textes à caractère spirituel.

Il a interprété L’Évangile selon Saint Jean, L’Apocalypse selon Saint Jean, Akedia le diable au désert, Ce matin j’étais lépreux, Vincent van Gogh la quête absolue, Charles de Foucauld frère universel...

Informations pratiques

Saison 2025-2026

Public

Évènement ouvert à tous, sur réservation uniquement, nombre de places limité.

Horaires

Une fois par mois, le dimanche soir, de 18h00 à 19h30.

Tarifs

  • Non adhérent : 20 €
  • Adhérent à La Cité des Consciences :
  • Tarif soutien : 20 €
  • Tarif normal : 15 €
  • Tarif solidaire : 10 €

Lieu

En plein cœur de Paris sur l'île-de-la-Cité, à la Cité des Consciences, 24 rue Chanoinesse, 75004 Paris.

Prochaines représentations – Inscriptions

(cliquez sur le titre des prochains évènements ci-dessous pour vous inscrire à la représentation souhaitée)

Vincent Van Gogh, la quête absolue – Gérard Rouzier

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Vincent Van Gogh, la quête absolue – Gérard Rouzier

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