Vincent Van Gogh, la quête absolue
d'après les lettres de Vincent à son frère Théo
Représentation avec
Gérard Rouzier
Dimanche 14 décembre 2025 à 18h
À la Cité des Consciences
Au fil des tableaux qui se succèdent, Van Gogh parle. Il se raconte dans les lettres qu’il écrit à son frère Théo. À travers elles, il lance son appel, crie sa faim de Dieu, sa soif d’absolu, l’exclusion, la solitude, le désir de créer, et son amour infini, jusqu’à la brisure, jusqu’à la folie, jusqu’à la fin.
Évènement ouvert aux membres de l'association La Cité des Consciences (sur simple adhésion, en ligne ou sur place), sur inscription uniquement, nombre de places limité.
Le spectacle
Un parcours chaotique vers le dépouillement et la simplicité du témoignage.
« En mars 2000 Pierre Massaux m'avait offert le bonheur de jouer Vincent Van Gogh dans Le Soleil de Vincent, spectacle au cours duquel il mettait en parallèle l'œuvre de Van Gogh et la pensée de Rudolph Steiner.
Après avoir joué ce spectacle au théâtre du Lucernaire à Paris, je m'étais senti frustré par rapport à un personnage qui, au lointain temps de mes vingt ans, m'avait littéralement aidé à vivre, et parfois a survivre, tant par sa peinture que par ses écrits.
Dans Le soleil de Vincent il avait fallu couper dans les lettres tant de choses essentielles à mes yeux qu'il m'en restait un goût amer. Bien sûr la correspondance de Van Gogh est si volumineuse qu'un nouveau spectacle ne pourrait de toute façon n'en donner qu'une part toujours infime. Mais il me semblait tout de même important de présenter d'autres aspects de sa pensée souvent prophétique, non seulement dans le domaine de l'art, mais aussi de la religion, de la philosophie, et autour de cette question très simple et cruellement actuelle : Comment vivre ?
Je décidais alors de reprendre le montage initial, (avec l'accord de Pierre Massaux) de l'élargir à d'autres lettres, et j'endossais à nouveau le rôle de Vincent, seul en scène cette fois, dans une mise en scène plus intime. Cette nouvelle mouture fut présentée avec succès à Paris au Théo-Theâtre, puis au Festival d'Avignon en 2004.
Le metteur en scène David Teyssere, dont j'appréciais particulièrement les scénographies, fut séduit par le texte et me proposa une nouvelle mise en scène. De mon côté j'étais curieux de voir ce qu'un scénographe inspiré pourrait faire avec ces lettres qui au fil du temps devenaient pour moi un témoignage.
Et c'est ainsi que Vincent Van Gogh fut présenté au Festival d'Avignon 2005 dans une troisième mise en scène. Celle- ci connut comme la précédente un accueil très favorable du public et de la presse. Un spectateur qui avait vu les deux versions exprima la différence en ces termes : L'an dernier, c'était un rituel, cette année c'est un spectacle.
Et puis le temps s'écoula. Et lorsque vers la fin de l'année 2007 plusieurs personnes me demandèrent de jouer à nouveau Vincent Van Gogh, je m'aperçus que mon désir, ce mouvement intérieur qui va où il veut indépendamment des contingences et des événements, était de revenir à une expression le plus intime possible. Revenir au témoignage, à la simplicité.
Et voici donc une mise en scène dépouillée pour porter et incarner ces paroles inspirées et prophétiques. Toute la vie tragique de Van Gogh, toute sa peine et toute son œuvre me semblent l'expression de ses tentatives prométhéennes pour répondre à ces questions éternelles :
Qui suis-je ? Quel est le sens de la vie ? Quel est le sens de ma vie ? Qu'est-ce que l'art ? Qu'est-ce qu'un artiste ? Suis-je un raté ? Que dois-je faire ? Comment vivre ?
Ou pour reprendre les mots de Vincent Van Gogh lui même : "Il y a quelque chose au-dedans de moi, qu'est-ce que c'est donc ?" »
Gérard Rouzier
Témoignages
« Vincent Van Gogh est la mise en scène de la vie d'un grand artiste par un grand artiste... "je n'y peux rien si mes tableaux ne se vendent pas. Mais le moment viendra où les gens reconnaîtront qu'ils ont plus de valeur que l'argent dépensé pour la peinture". Gérard Rouzier joue ou plutôt, devient cet artiste incompris, cet artiste solitaire et même cet artiste fou, dont il ne reste que l'espoir... L'espoir que, à travers sa peinture, les gens comprendront, un jour, son message. Message d'amour, d'harmonie et de beauté parfaites qui entrainent Vincent Van Gogh malgré lui dans le monde de la folie, puis de la mort. » (Paris Paname)
« Gérard Rouzier joue le rôle de Vincent Van Gogh. Est-ce-là ressemblance physique – frappante – avec son modèle, la passion qui semble l'habiter à chaque réplique... En tout cas une chose est sûr Gérard Rouzier ne se contente pas de jouer simplement un rôle, il EST Vincent jusqu'au bout de sa pipe. Il va jusqu'au plus profond du personnage, de ces crises de folies et d'hallucinations qui finiront par l'emporter... » (Le Monde)
« D'abord il y a la toile, d'une sobriété absolue, un piano, une table, une chaise, quelques menus objets comme une pipe ou une bouteille de bière.
D'abord il y a la palette, aux couleurs des labours, des blés mûrs, des tournesols, autant de soleils que Van Gogh apprivoisera avant que de se laisser brûler.
D'abord il y a le pinceau, qui devrait glisser sur la toile, mais Vincent lui préfère le couteau parce qu'il ne caresse pas mais plonge directement dans le cœur et fait vibrer la matière.
Enfin il y a l'artiste, divinement incarné par Gérard Rouzier avec ses pleins et ses déliés, avec ses trop – pleins et ses gestes défilés, un peintre que la lumière habite, éclaire, brûle et consume.
Gérard Rouzier emprunte le chemin artistique et initiatique de la vie de Vincent, il ne joue pas, il incarne, avec simplicité, humilité. Le comédien s'efface, le peintre revit, le spectateur reçoit.
Gérard Rouzier est homme de foi à n'en point douter, voilà pourquoi le mot incarner prend toute sa signification, voilà pourquoi le verbe de Vincent Van Gogh résonne si profondément en nous : "Je préfère peindre les yeux des hommes plutôt que des cathédrales".
"Il nous faut revenir à la nature". Voilà pourquoi il est urgent d'aller recevoir les mots de cet homme-là... » (Le Dauphiné)
Informations pratiques
Horaires
Une fois par mois, le dimanche soir de 18h00 à 19h30 / le samedi soir de 20h30 à 22h00.
Accueil 15 minutes avant.
Prochaines représentations :
- les dimanches 25 janvier, 15 mars, 31 mai 2026 à 18h ;
- samedi 27 juin 2026 à 20h30.
Tarifs
- Non adhérent : 20 €
- Adhérent la Cité des Consciences :
- Tarif soutien : 20 €
- Tarif normal : 15 €
- Tarif solidaire : 10 €
Lieu
À la Cité des Consciences, en plein cœur de Paris, sur l’Île-de-la-Cité, à deux pas de la cathédrale Notre-Dame, 24 rue Chanoinesse 75004 Paris.
Inscriptions – Réservations
Pour vous inscrire à l'évènement, cliquez sur le bouton ci-après pour réserver votre place en ligne (règlement en ligne impératif durant l'inscription – ou par chèque à l'ordre de la Cité des Consciences) :
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